Le RFID en bibliothèque
Je vous avez promis de vous faire part de mes découvertes faites au cours de mon stage, eh bien en voici une : le RFID (dont la médiathèque E. Zola de Montpellier compte s'équiper au cours de l'été durant la fermeture annuelle).
De quoi s'agit-il ? Que se cache-t-il derrière ce curieux acronyme ?
RFID = Le RFID (« Radio Frequency IDentification ») est une technologie qui
allie un « transpondeur » (antenne radio qui peut émettre des
informations) et une puce (sur laquelle on peut saisir – coder – des
informations). source BBF
Le principe =
Dans les bibliothèques, le RFID ou « puce sans contact » ou
« identificateur digital » est susceptible de remplacer le code à
barres pour l’identification des documents.source BBF
Les avantages :
- gagner en rapidité lors de l'opération du prêt. En effet, il suffit de placer une pile de documents empruntés sur une platine de lecture pour que l'ensemble soit identifié.
- faciliter les inventaires. La possibilité de lecture à distance permet d’envisager des inventaires sans sortir les documents des rayonnages
- lutter contre le vol de documents. Des portiques RFID, installés aux portes des bibliothèques, permettent de repérer les livres dont le dispositif antivol est toujours activé. Ce dernier est intégré à la puce RFID et désactivé lors de l'enregistrement du prêt.
- dégager du temps au personnel des bibliothèques qu'ils pourront donc consacrer à d'autres services (animation, accueil ?)
Les inconvénients :
- le coût
- le marquage des documents non-livres
- le redéploiement des tâches.
Pour en savoir plus :
Roux-Fouillet, Jean-Paul,
« Les puces envahissent les bibliothèques »,
BBF, 2000, n° 6, p. 66-70 [en ligne]<http://bbf.enssib.fr>
Vagabondage. "RFID en bibliothèques". 2 novembre 2007
Un powerpoint sur slideshare réalisé par François Michaud (mai 2007) : " La RFID en bibliothèque ? ". Il récapitule les dates clés, le fonctionnement, avantages et inconvénients et illustre la présentation en image.
un article de Zdnet, "La RFID prend place dans les bibliothèques parisiennes" (17 janvier 2008)